Hotel de Dream
Hotel de Dream le nouveau roman de Edmund White est tout simplement une complète réussite ! C'est bête mais après sa bio Ma Vie j'avais presque oublié que White écrivait aussi des romans et qu'il était un redoutable comteur, oui j'abuse je sais. Je ne m'attendais surement pas à ce que le roman qui suivrait Ma Vie serait ce style de roman.
Hotel de Dream comte les derniers jours de Stephen Crane, écrivain-poête-journaliste Américain, atteint de la tuberculose, sa femme Cora oragnise son dernier voyage vers l'Allemagne dans une clinique de la Forêt-Noire dans le but de le soigner. Parallèlement et pendant le voyage il dicte à son épouse un dernier roman, une histoire auquel il semble tenir particulièrement et qui le tient en vie jusqu'au dernier souffle ! Ce roman a pour titre "Le garçon maquillé". Ce "Garçon maquillé" s'appelle Elliott, Stephen Crane le rencontre à New York, le New York de la fin du 19éme crasseux, le New York des hommes élégants, le New York Mafieux et de la prostitution... et de prostitution il en est précisément question puisque le jeune Elliott échappé de sa ferme familliale se prostitue à des hommes argentés pour survivre en parallèle à son job de vendeur de journaux à la criée !
"Le Garçon maquillé" est donc un haletant roman dans le roman, une histoire de destins où la tragédie à toujours son mot à dire...
Edmund White a completement écrit l'histoire de "Le garçon maquillé", car si Crane à bien écrit un texte qui porterait le titre de "Fleurs d'asphalte" et qui raconte une histoire de ce genre il n'y en a à ce jour aucune trace concrete. White s'est donc comme à son habitude beaucoup documenté sur Stephen Crane, sa vie son oeuvre et s'est inspiré de tout ça pour ré-écrire cette histoire poignante. Le tour de force de Edmund White c'est qu'à la lecture de Hotel de Dream on oubli complètement qu'on est en train de lire un roman écrit par Edmund White... parfois j'avais même plutot l'impression dans certaines tournures de phrases de lire un roman classico-romantique genre "Une vie" de Maupassant.
Chaque personnage est attachant et chaque page est une torture, on brûle de connaître la suite.
Ma cerise sur le gateau c'est que la couverture est illustrée par une photo de l'artiste Robert flynt qui à depuis longtemps tous mes suffrages. L'image colle parfaitement au récit !
Hotel de Dream
Edmund White
Plon